Au comble du désespoir, gardez espoir, malgré tout…

17 janvier 2014

Au comble du désespoir, gardez espoir, malgré tout…

 

espoir

Lorsque des quatre coins du monde, on constate un bouleversement incessant, on s’entretue les uns les autres, le vent est déboussolé, les rivières sont en crue, les mers se déversent, les océans se pleuvent, toute la terre s’inonde, de gros bruits retentissent là-haut, tenez-vous droit et ferme c’est la dernière seconde pour vous montrer responsable. Ton potentiel dissimulé peut tout renverser si vous arrivez à rendre le corps et l’esprit un. Car, l’homme digne et harmonieux ne faillira point.

Lorsque la solitude s’empare de vous, ne vous préoccupez guère, car on peut manquer de quelqu’un d’autre, de la personne désirée mais on est jamais seul parce que l’esprit divin nous accompagne depuis notre conception dans nos bonheurs comme dans nos malheurs. Faites-lui part de vos intentions secrètes, il est toujours là, montrez votre componction.

Lorsque la tristesse imbibe toutes vos pensées et toutes vos actions, ne pensez point que vous êtes fait pour vivre le désarroi et l’angoisse. Il se peut bien que vous êtes vous-mêmes l’artisan de vos souffrances, de vos peines. Apaisez vos douleurs d’un grand sourire aux lèvres, essuyez vos larmes. Créez au tréfonds de votre être des plaisirs sains combien nécessaires et parfois personnels, on ne les achète pas et ne les paie non plus. Point de resucée fracassante, car en nous le potentiel d’action de l’allégresse devance celui de la tristesse. Ainsi, avons-nous beaucoup  d’intérêt à être jovial qu’à être triste, car la vie a grandement horreur de la profonde tristesse, agent destructeur de la vie.

Lorsque tous vos désirs se dissipent en fumée, ne dites point que vous jouez à la malchance même si votre cœur s’immerge profondément dans l’océan radieux des sanglots et des amertumes. Majorez de plus en plus vos capacités intérieures et physiques, nourrissez votre corps de la substance-verbe de sensation et incarnez-la sur votre visage, ne doutez point. Voici l’élu de votre cœur, touchez-le de votre paume inconstante avec son ardeur de glace, susurrez à ses oreilles votre gracieuse voix, il connaitra votre angoisse ; offrez-lui le premier sourire et il sentira vos désirs, vos passions voire ta flamme. Car, dans le labyrinthe clos il y a toujours une issue où surgit un baiser de réconfort.

Lorsque, à vos pauvres yeux, il vous semble que tout a fini, ne blasphémez point le nom de Dieu… sortez vite de vos illusions et il vous esquive parfaitement de cette léthargie. En ce moment-là, votre fardeau sera plus léger que l’air que nous inhalons, sous vos pieds guériront les zébrures sanglantes,  vos chemins redoutants seront voie de bonheur, sur votre visage qui expiait la pitié de plus d’un gravera l’autel du sourire, du pur plaisir et de la bonne vie. Votre corps éreinté, fatigué, perclus et abattu connaitra l’éternel repos, et la nature vous sourira.

 

A ne point faillir, demandez sans cesse le soutien du Très-Haut, et revêtez-vous de la volonté solennelle. Ainsi, vous trouverez la force de réussir, et vous serez source de vie, de paix et d’amour.

Ing Wilson FLEURIMOND LeTransparent

Partagez

Commentaires